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21 juillet 2011

Feu d'artifice

Le 14 juillet dernier, Patrick Vieira quittait la carrière. C'est un joueur qu'on admira beaucoup, qu'on tint longtemps pour le meilleur exemple du footballeur total, milieu défensif tourné vers l'avant, tacleur d'exception et buteur à l'occasion, un de ceux qui closent d'un contrôle orienté les vains débats sur la relation entre taille, couleur,  puissance et  carences techniques. Xavi est un grand joueur, vraiment, mais on ne peut s'empêcher de penser que s'il avait face à lui un Vieira à son sommet, le soleil se coucherait sur l'empire espagnol. Mais Patrick Vieira n'est plus.

Choisir le jour de la fête nationale pour tirer sa révérence, c'est ici probablement un hasard. Je n'ai entendu personner y déceler, comme certains l'avaient fait pour Léo Ferré, un symbole de révolte antinationaliste. Et pour Henri Calet, dont le patriotisme ne supportait que les tons pastels ? Soupçonna-t-on Raymond Roussel d'avoir écrit par jeu ce passage du livre du destin ? Cingria, rapatrié d'urgence, s'en fut le jour de la fête nationale suisse. Mourir le jour de la fête nationale peut aussi bien passer pour un gage de patriotisme, puisque trois présidents des Etats-Unis se sont éteints un 4 juillet : James Monroe, le cinquième président, mais surtout les deuxième et troisième, pères fondateurs, amis et rivaux, John Adams et Thomas Jefferson, qui moururent tous deux le 4 juillet 1826, jour du cinquantième anniversaire de la déclaration d'indépendance.

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Commentaires
P
Bien sûr, je corrige tout de suite. Merci !
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A
1826, plutôt (mais plus tard), non ?
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