20 avril 2011
Pauvre Léautaud
Dans Chronique japonaise, livre particulièrement aimable, Nicolas Bouvier dit son admiration pour l'expression japonaise « une piqûre de guêpe sur un visage en pleurs », équivalent imagé de notre « un malheur ne vient jamais seul ». Pierre Perret connaissait-il cette expression lorsqu'il écrivit dans une de ses plus jolies chansons, Au Café du canal : « Et chaque fois que je tombais dans un carré d'orties, y avait une guêpe qui me piquait dans le cou. » ? La question est sans intérêt, mais au moins celle-ci n'encombre pas les tribunaux.
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