23 juin 2009
L'éléphantiasis et le presque-rien (Rêve de singe)
Evidemment, l'éléphant a de sérieux atouts : l'épaisseur du
cuir, l'oeil attendrissant, une grandeur hyperbolique, une étrangeté
fondamentale, anachronique, une mémoire légendaire et même une mort au parfum
métaphysique mystérieux. Au singe ? La légèreté, l'adresse et cette bizarre
croyance humaine en son anthropomorphisme, d'autant plus forte que notre
pithécomorphisme nous gêne, qui donne à son moindre geste portée de comédie
humaine : presque rien.
Je trouve le premier tiers de La Donna Scimmia
(Le Mari de la femme à barbe) si drôle que je m'excuserais presque
de ne pas le trouver moins profond.
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