23 juin 2008
Fantastique
Après douze heures de route et une théorie d'animaux morts tantôt sur la chaussée, tantôt sur le bas-côté, cinq ou six chats, un chien, une dizaine de hérissons, une fouine, une chouette effraie, misère !, un épervier et quelques autres carcasses non identifiées, j'avise sur le bord de la route, un peu caché par la vipérine, un cadavre qui ne peut guère être que celui d'un gros iguane couleur sable, et qui ne peut guère être cela, d'après mes maigres connaissances de la faune aveyronnaise. Par paresse, physique et intellectuelle, j'ai continué ma route.
Publicité
Publicité
Commentaires
V
V